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Nature et sérénité

​La sérénité… on aimerait que cette émotion  nous envahisse sur demande.

Éprouver ce sentiment de calme, d’apaisement, souvent furtif et primordial au bien-être.

Atteindre la plénitude peut se forger de plusieurs manières. La nature est pour moi un des éléments constructeurs de la plénitude.

Nature et sérénité

Dégoût de la vie

Vous devez penser selon votre situation comme je l’ai souvent pensé moi-même, que plus rien n’a de saveur, que la nature ne vous ramènera pas un être disparu, que vous resterez avec votre chagrin, que rien ni personne ne pourra vous apaiser, que vous n’aurez plus le goût  pour apprécier quoi que ce soit. J’ai ressenti également ce grand vide en moi si souvent, ce dégoût pour tout ce que la vie peut avoir de beau. Cela me semblait évident, puisque la vie avait été si cruelle avec moi.

Quand la souffrance est trop importante, rien ne semble pouvoir l’apaiser.

Sortir de l’ombre

Pourtant, une fois l’orage passé, et que nous sortons un peu de l’ombre, c’est à ce moment-là que nous pouvons puiser de la volonté pour remettre nos idées dans le sens de la remontée.

Respirer, regarder, écouter : toutes ces facultés naturelles avec lesquelles nous naissons, je les avais oubliées. Elles pouvaient pourtant contribuer grandement à me sortir de ma torpeur, et de ma  dépression.

Renouer des liens à l’essentiel

Quand j’ai à nouveau appris à sourire légèrement à la vie, j’ai recommencé  à aller marcher dans la nature. Je promenais avec moi, tel un lourd fardeau, toutes mes pensées négatives, mais certaines, petit à petit sont tombées au bord du chemin. Je ne m’en rendais compte qu’une fois rentrée chez moi, avec la prise de conscience qu’un petit sentiment de renouveau, certes minuscule, mais bien présent était là à nouveau.

Alors j’ai persévéré avec beaucoup de volonté pour poursuivre cette lente ascension vers un minimum de bien-être. Et je prenais le temps de m’assoir, de ressentir la chaleur du soleil sur mon visage, de regarder la beauté d’une fleur, d’un arbre. Souvent, les larmes coulaient sur mon visage, mais je tentais avec beaucoup de force de me nettoyer en profondeur, d’expulser les mauvaises pensées, et d’insérer en moi la positivité de la nature, qui, elle, continue son perpétuel renouveau. Si la nature le faisait, je pouvais moi aussi le faire.

Et je remercie depuis des années, tous les jours notre belle nature. Elle fait partie de mes plus beaux médicaments. A inscrire sur ordonnance  à dosage intensif. 

 

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