La perdition

Avant de poursuivre avec la remontée de mon escalier de vie, je voulais juste écrire encore un article, quelques lignes sur mes errances, jusqu’à la perte de moi-même.

Dépression :

Car rien ne s’est fait en un jour. J’ai mis des années à remonter les marches de l’escalier. A les escalader avec effort une par une.

Avant d’arriver à les gravir, je suis restée dans les bas-fonds de mon esprit quelques années. J’arrivais à vivre normalement, à travailler, à rire, mais la réalité était autre : je m’enfonçais intérieurement de plus en plus. Alors un jour, ma souffrance a pris le dessus. Plus rien ne comptait plus qu’elle. Elle dominait mon existence à un tel point que la vie ne m’intéressait plus. Ensuite, tout va très vite : les urgences, les psy, le repos.

Réapprendre à vivre :

Tomber si bas m’a permis de vivre un électrochoc. A partir de là, et grâce à des soutiens psychologiques, la courbe a commencé à s’inverser, même si cette courbe s’est renversée bien trop lentement à mon goût quand je repense aux années passées.

Mais il fallait certainement que je passe par toutes ces étapes pour réapprendre à vivre.

Alors si vous vous êtes perdus en route, si vous avez bifurqué sur des sentiers fréquentés par les soucis et le malheur, vous pouvez retrouver votre route, vous remettre sur le bon chemin, et vivre là où votre bonheur se trouve.

Ce bonheur, sera certes différent, mais réel, et passe d’abord par l’acceptation de sa vie, telle qu’elle est, passe par sa reconstruction. Celle-ci se forge grâce à la force de notre esprit, et grâce également à d’autres êtres humains que l’on rencontre et qui nous aident à nous recentrer sur notre mission de vie.