Croire en quelque chose

Décider de croire

Dans notre vie, selon nos besoins et notre vécu, nous interpelons souvent une conscience supérieure. Qui n’a jamais dit « qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu ? », ou « Aidez-moi s’il vous plait »…

J’ai toujours cru en quelque chose. Cette confiance en quelque chose, dont je me suis détournée à la disparition de mon fils, est réapparue de plus belle dans ma vie par la suite, car elle est en moi. Alors j’ai « décidé » de croire encore plus, car cela me permettait de me sentir mieux.

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Avoir la foi

Je peux dire que ma foi est extrêmement présente, même si elle sait se faire discrète. C’est quelque chose que l’on sent en soi, qui est très personnel. On ne peut pas mettre de mots sur cette sensation, qui n’en est pas vraiment une, tant elle semble réelle.

Ce sont des émotions absolument indescriptibles. La raison comme seule source de connaissances est totalement balayée. La croyance va bien au-delà. Nous n’avons pas besoin de preuves, car la preuve, nous la vivons. Elle est en nous.

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La liberté de croire

Les mots sont difficilement utilisables pour la décrire. Je n’ai besoin de toute façon de ne convaincre personne. Pourquoi tenter d’essayer d’amener notre vérité aux autres ? Chacun vit son chemin et est libre de ses pensées et croyances. Respectons la liberté spirituelle de chacun. Voilà pourquoi je parle la plupart du temps de spiritualité et non de religion trop étouffante.

L’amour de son prochain doit-il être obligatoirement soumis à une religion, ou à un comportement ? Je ne le crois pas. Toujours est-il qu’en ce qui me concerne, cette foi a été, et représente toujours un immense secours, soutien. Libre à vous…

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Croire ou ne pas croire

A chacun son cerveau

Notre cerveau sait sélectionner plusieurs informations simultanément, sait pratiquer la distorsion (interpréter avec nos émotions), sait généraliser une réalité vécue. Ces trois facteurs peuvent impacter nos croyances et notre perception du monde, et modifier nos ressentis.

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​Croyances multiples

​En ce qui concerne les phénomènes surnaturels, la magie (miracles, sorcellerie…), les êtres merveilleux (fées, farfadets), les fantômes, la plupart des êtres humains ont des préjugés.

Nos croyances reposent également souvent sur un sentiment subjectif. Rien ne garantit que tout le monde aient les mêmes (doctrines, dogmes).

Quand nous croyons en quelque chose ou quelqu’un, nous arrivons à un degré de certitude très fort. Nous sommes à ce moment-là loin des hypothèses scientifiques rationnelles par exemple.

Empirisme ou démonstration

Les croyances religieuses, spirituelles sont dites irrationnelles. En l’absence de données empiriques (absence de connaissances acquises grâce à l’observation et l’expérimentation), et de preuves démonstratives (moyens de construire la connaissance), certains refusent les croyances et ont des opinions qui peuvent diverger.

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La perception plutôt que la raison ?

Doit-on privilégier la raison dans sa vie ? Est-elle la seule source de connaissances ?

Je ne peux que répondre non à ces questions en ce qui concerne mon vécu, dans le respect des opinions de chacun. En effet, la perception de mon environnement, l’intuition, la mise en avant de mes sens ne sont pas réduits pour moi qu’à un point de départ de la connaissance.

J’aime ouvrir mes yeux, mes oreilles, ressentir. Ai-je développé tout cela après la disparition de mon fils ? En partie, oui. Disons que ces perceptions s’en sont trouvées renforcées. J’ai toujours été « une croyante », aussi loin que ma mémoire me permet de m’en souvenir. Mais je sais aussi être dans une certaine raison.

A suivre…. dans des articles de blog, vu l’ampleur du sujet.

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