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Errances

Errances : de l’autre côté du chemin.

Souffrance :

Quand on vit une telle expérience, avec un enfant malade, ou avec un autre malheur, on essaie de se raccrocher à tout ce que l’on peut de toutes ses forces. Mes errances ont duré des années, des années de recherche afin de trouver une explication, de trouver un espoir.

J’ai toujours été attirée par la spiritualité, pas par la religion car je ne voulais pas dépendre de quelque chose ou de quelqu’un avec des règles à suivre pour moi. Chacun doit accomplir son chemin comme bon lui semble.

Les livres et les expériences sur l’au-delà m’ont toujours passionnée pour diverses raisons. Il paraissait comme une évidence pour moi d’approfondir le sujet, de tenter de trouver des réponses, et surtout comme beaucoup de personnes ayant subi des deuils, d’espérer renouer avec un défunt.

Trouver du réconfort :

Alors j’ai lu, et encore lu. (Des titres de livres sont donnés dans la rubrique « soutiens culturels ».) Je précise que je n’ai pas démarré à lire des ouvrages spirituels à la mort de mon fils. Disons plutôt que j’ai repris la lecture de livres spirituels, comme je le faisais quelques années auparavant.

Ces écrits m’ont énormément apporté, m’ont consolé si j’ose employer ce mot, m’ont permis de voir la vie différemment.

J’ai creusé beaucoup de sujets afin de me forger ma propre opinion, d’effectuer une synthèse, sans pour autant tomber dans la faiblesse ou l’influence de quelques idées. J’ai toujours pensé qu’il fallait être très vigilant, garder de la distance, et ne pas désespérément courir les médiums et gourous en tout genre. Les expériences spirituelles sont très personnelles, et j’ai développé ce que je pensais être bon pour moi, tout en gardant les pieds bien ancrés sur terre. Un ami m’a dit un jour : « la tête dans les étoiles, mais attention, les pieds bien sur terre. »

Espoir après la mort :

Alors pour moi, tout n’est pas fini, loin de là. Tout recommence même après la mort. J’ai toujours cette conviction depuis mon enfance, mais elle s’est encore plus affirmée au fur et à mesure des années, après ce malheur. Par contre, attention, ce n’est pas miraculeux. La personne aimée ne reviendra pas dans nos vies pour autant. L’absence se fera toujours cruellement sentir. Rien n’empêchera pour moi de vivre ces coups de poignard, ces instants de souffrance, au détour d’un chemin, d’une chanson, d’un instant.  Mais la spiritualité fait partie de ma vie, et m’a, avec d’autres soutiens, sauvée.

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